Patrimoine

Belle médiévale

Ville scientifique et universitaire depuis le Moyen-Âge, Montpellier a toujours entretenu avec son université des liens féconds. Héritière de la Faculté de médecine créée en 1220, l’Université de Montpellier a été l’une des premières à paraître en Occident.

Au fil des siècles, elle a marqué la ville de son empreinte. L’UM conserve aujourd’hui un patrimoine historique prestigieux tant sur le plan immobilier que mobilier, ainsi que des ensembles scientifiques, artistiques et documentaires d’une valeur inestimable.

Au fil des temps elle n’a cessé d’enrichir ses collections, dont une grande partie est classée au titre des monuments historiques.

Chiffres : 1220 Naissance de la première Université de Montpellier – 6000 Dessins anciens et estampes – 4.5 Hectares au cœur de la ville

Histoire

Enracinée dans l’histoire de sa ville et de sa région, l’Université de Montpellier est l’une des plus anciennes universités en exercice d’Europe.

Moyen Âge

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Apparu vers l’an 980, Montpellier est d’emblée un lieu de rencontres et d’échanges entre les cultures chrétienne, juive et musulmane. La vocation universitaire de la ville s’affirme dans le domaine médical avec l’autorisation en 1180 d’exercer et d’enseigner la médecine. Et un siècle plus tard, l’enseignement de médecine est reconnu par l’Église, ce qui fait de Montpellier la plus ancienne École de Médecine en exercice du monde occidental.

A la même époque, les juristes commencent à se rassembler à Montpellier autour de professeurs renommés comme Placentin de Bologne. En 1289, l’Université de Montpellier est créée officiellement par la bulle Quia sapientia du pape Nicolas IV. Portant le nom d’un Studium generale, elle regroupe à l’époque les enseignements en médecine, droit, lettres et théologie.

L’Université de Montpellier est créée par et pour ses maîtres et élèves et possède une grande autonomie dans son fonctionnement. Une de ses caractéristiques profondes est la prépondérance de la médecine et, de plus en plus, du droit.

Renaissance

Au XVIe siècle, la ville de Montpellier devient un centre intellectuel de haut niveau et affirme sa position de carrefour européen du droit et de la médecine. Elle attire, à cette époque, de nombreux érudits et scientifiques partageant les valeurs humanistes, parmi lesquelles François Rabelais, Guillaume Rondelet ou encore Pierre Richer de Belleval.

Les universités se développent de plus en plus en France et font concurrence à celle de Montpellier. Pour faire face à ses rivales, l’Université de Montpellier se voit octroyer des spécificités originales : anatomie, botanique, biologie, etc. Proche de la médecine, l’étude des plantes médicinales se répand de plus en plus à Montpellier avec la création du Jardin des plantes, en 1593. La ville sera considérée comme la capitale de la botanique jusqu’au XVIIIe siècle.

Révolution

Comme toutes les universités françaises, celle de Montpellier est abolie pendant la Révolution. Cela n’empêche pas les professeurs de médecine d’enseigner dans une semi-clandestinité. Mais la nécessité des enseignements structurés apparaît en frimaire an III (décembre 1794). La Convention fonde alors trois Écoles de Santé, à Paris, Strasbourg et Montpellier.

C’est à ce moment-là, que l’École de Médecine s’installe dans les locaux de l’ancien évêché où elle se trouve toujours. En 1803, l’apparition de l’École de Pharmacie complète l’enseignement scientifique à Montpellier. Quant à la Faculté de Droit, elle sera oubliée en 1808 et ne sera fondée qu’en 1878.

XIXe siècle

Le paysage scientifique de Montpellier change au début du XIXe siècle avec la création de la Faculté des Sciences en 1809. Elle est dotée à l’époque de sept chaires magistrales : mathématiques transcendantes, astronomie, physique, chimie, zoologie, botanique et minéralogie. La fin du XIXe siècle est marquée par l’unification de toutes les facultés de la ville au sein d’une seule et unique université, installée dans le palais universitaire, actuel rectorat.

XXe siècle

Les établissements montpelliérains poursuivent leur développement tout au long du XXe siècle, s’associant pleinement à l’explosion scientifique qui marque cette époque, tissant un dense réseau de structures d’enseignement et de recherche. La Loi Faure (12 novembre 1968) donne naissance à trois nouvelles universités :

  • l’université Montpellier I,
  • l’université Montpellier II,
  • l’université Montpellier III Paul Valéry.

Les facultés (droit, lettres, médecine, sciences, pharmacie) cessent d’exister et deviennent soit des UER (puis UFR) pour médecine, droit et pharmacie (UM1), soit des universités de plein exercice pour les lettres (UM3) et les sciences (UM2).

XXIe siècle

Une nouvelle page de l’histoire commune des Universités Montpellier 1 et Montpellier 2 s’ouvre avec le lancement du processus de fusion en septembre 2012. A la recherche de rayonnement national et international, les deux universités réunissent leurs forces complémentaires et l’Université de Montpellier voit le jour le 1er janvier 2015. Avec 17 composantes de formation, 73 unités de recherche et plus de 48 000 étudiants, elle devient la plus grande université du Languedoc-Roussillon et la 6e de France.

Portraits de l'UM Portraits de l'UM

Amandine Cadiaux : Un projet sur la purification de l’air avec le programme “Make our Planet Great Again”

Amandine CADIAU, en poste jusqu’ici à la King Abdullah University of Science and Technology (Arabie Saoudite), intègre l’UMR ICGM (UM-CNRS-ENSCM) le projet  APPAT : Purification de l’air par de nouveaux absorbants hybrides dans le cadre du programme prioritaire de recherche sur la lutte contre le changement climatique MOPGA.  Le projet a été officiellement lancé le 15 avril dernier.

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